Écoutez et complétez: Les Maldives, de loin, c'est une carte postale : une eau d'un bleu
ou transparent, un ciel à perte de vue, et seulement quelques nuages cotonneux. De
îles désertes, les plages sont
, le sable est chaud et
. Quelques palmiers penchent vers l'
Eh bien, oubliez un instant ces
. Nous embarquons pour Thilafushi, la
des Maldives. Nous
tout près de Malé, la capitale, une demi-heure de
pas plus. Au début des années 1990,
l'île de Thilafushi est créée, elle sert de dépotoir aux
de Malé. Puis, le phénomène grandit. D'autres îles prennent l'
d'y expédier leurs déchets. A présent,
jour, jusqu'à 400 tonnes d'ordures
déversées sur cette poubelle à ciel ouvert. C'est tout un
: des montagnes de bouteilles en
, des sacs, des bidons, des
de bois. Le tourisme aggrave la
, parce qu'un visiteur produit
de déchets qu'un autochtone :
fois plus qu'un habitant de la capitale,
fois plus qu'un habitant des
îles de l'archipel. Thilafushi, c’est une tache au
du paradis.
Mais l'île n'est pas
laide. Elle est surtout en train de devenir
. Frédéric Bobin explique que
déchets sont brûlés. Il n'y a pas d'incinérateur. L'
est insupportable. Les fumées sont
. Des produits nocifs, comme le plomb, le
ou l'amiante,
le sous-sol, puis l'océan et les
. Ils peuvent donc se retrouver
la chaîne alimentaire.
Le
des Maldives essaie de réagir. Bientôt seuls les déchets organiques
autorisés sur l'île. L'archipel parie aussi sur l'
. Il veut expédier certains
d'ordures dans d'autres
: des cargaisons de fer et de plastique à destination de la
, de la Malaisie et de l'
. Une immense pollution sans frontières.
Source : Radio France Infos, 5 avril 2012